Carrot cakes

 

Pâques est l’occasion idéale pour présenter cette gourmandise, non pas au chocolat mais à la … carotte ! Beaucoup ont dejà entendu ce petit nom : « Carrot Cake » (version Anglo-Saxone , de part son origine) mais peu ont osé tenté l’expérience de la dégustation ! Nous l’avons fait ! Y compris les enfants ! Et je peux vous dire que ce fut un vrai succès. Les notes d’agrumes et de cannelle parfument délicatement la pâte, les noix apportent du croquant et la carotte pour le côté moelleux et l’apport en sucre… Et parce qu’une fête de Pâques ne se passe pas de son fameux chocolat, je l’ai décoré d’ une jolie couronne de ganache au chocolat blanc ( c’est aussi une astuce pour cacher l’ingrédient « spécial »). Avant de démarrer ensemble cette recette, je voulais revenir sur ses origines…

Selon les historiens, son invention remonte au Moyen-Age. A cette époque en Europe, le sucre est une denrée rare et surtout chère. Difficile donc de satisfaire les palais déjà friands et gourmands de desserts. La solution se trouve alors dans les carottes. Naturellement sucrées et douces, on va les utiliser dans les pâtisseries pour se substituer aux autres « édulcorants ». Ses premières origines seraient Suisses où il est appelé Rüblitorte.

« MANGE DES CAROTTES, C’EST BON POUR TES YEUX! ».

N’avez-vous pas entendu ça étant petit? Cette affirmation est tout à fait vraie! La carotte contient une forte concentration de Béta-carotène, précurseur de la vitamine A. Cette dernière améliore la vision, notamment nocturne. Drôle d’histoire à ce sujet : lors de la Seconde Guerre mondiale, les bombardiers Anglais se démarquaient par la précision de leur tir. Le gourvernement Britannique expliqua cela par leur grande consommation de carottes réputées donc bonnes pour la vue. En réalité, c’était le radar, la nouvelle invention ultra secrète de l’époque, à qui l’on devait ces performances. Les Anglais y crurent et se mirent à en manger sous toutes les formes : soupes, jus et gâteaux à la carotte !

Bon, fini le blabla…Place à la recette !

 


USTENSILES UTILES
Moules à muffins (12 empreintes)/Zesteur/Tamis/Maryse/Mixeur plongeant

La ganache au chocolat blanc (la veille)
 
Crème à 35% – 360 gr
 
Chocolat blanc – 180 gr
 
Gélatine feuille – 5 gr
 
• Hydrater la gélatine dans un grand bol d’eau froide (comptez environ 10 minutes).
 
• Pendant ce temps, faites fondre le chocolat blanc au bain-marie. Faites  également chauffer la moitié de la crème. Portez-la à frémissement quelques secondes et versez-la sur le chocolat blanc et la gélatine essorée, en 3 fois*, à la maryse de l’intérieur vers l’extérieur. Une ganache réussie doit être lisse et brillante.
 
POURQUOI VERSER LA CREME EN 3 FOIS SUR LE CHOCOLAT ? La ganache est un mélange impossible car on associe deux phases non miscibles ( qui ne se mélangent pas en théorie). C’est une émulsion qui se fait entre le corps gras du chocolat et l’eau présente de la crème. Le fait de verser la crème en trois fois facilite cette émulsion. C’est un procédé délicat ( une ganache ratée devient granuleuse) .
 
• Ajouter l’autre moitié de crème non chauffée puis mixer et réserver au frigo. Montez au moment.

La pâte
 
Carottes râpées – 300 gr
 
Cassonade – 150 gr
 
Huile de tournesol – 10 cl
 
Oeufs – 2
 
Farine T55 – 220 gr
 
Levure chimique – 1 sachet
 
Cannelle poudre – 1 c à café
 
Orange non traitée – 1
 
Noix ( grossièrement concassées) – 50 gr
 
• Préchauffer le four à 160 °C en chaleur tournante (niveau 2).
 
• Pendant ce temps, dans la cuve du robot, fouettez les oeufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume. J’y ajoute la farine, la levure, les épices (préalablement mélangées et tamisées ensemble) puis l’huile et mélangez délicatement en soulevant la masse. On obtient ainsi une jolie pâte, bien lisse et homogène.
 
• Terminez en parfumant la pâte avec le zeste, le jus d’une orange et puis surtout l’ingrédient star, la curiosité culinaire de cette recette, la carotte bien évidement et les noix.
 
• Répartir la pâte dans les 12 empreintes de la plaque à muffins (beurrés) et enfournez pour 12 minutes.
 
• Démouler sur grille une fois tiédis et garnir.

Le montage

Pour obtenir une belle ganache qui se tienne, il faut avant tout mettre la cuve et le fouet une dizaine de minutes au congélateur.

• Une fois ce temps respecté, versez la ganache dans la cuve et montez la au fouet jusqu’à obtenir la texture souhaitée. La ganache doit être souple et mousseuse, ni trop liquide, ni trop épaisse!

• Pochez-là ensuite sur les carrot cakes avec une douille décorative au choix (j ‘ai choisi ici une douille étoilée) en partant de l’extérieur vers l’intérieur. Pour finir, faites parler votre envie, votre créativité pour la décoration finale : éléments en pâte à sucre, noix concassées, lamelles ou écorces d’orange…